Un bon mois d'acclimatation, et de travail sur le terrain nous permettent aujourd'hui de mettre en terre nos premières graines...

 

De nombreuses visites nous ont apporté une aide précieuse. Emilie, Maroussia, Eviane, Billy, Aline, Nico, Jasmine, Pascal, Camille, les agriculteurs et les civilistes, merci à vous tous pour vos coups de pioche, de perceuse, d'arrosage ou vos bons petits plats... CA POUSSE!

 

Voici quelques étapes de cette mise en place.

Nous arrivons sur ce terrain vierge, tassé par des années de pâture... Nos premiers élans idéalistes de permaculteurs sans machine se sont rapidement heurtés à un sol caillouteux et dense. Alors Daniel, l'agriculteur du plateau, nous apportera son aide en retournant la couche d'herbe avec son tracteur. Notre travail fut ensuite de déterrer ces mottes et d'aérer ce sol compact.

 

Nous fabriquons des couches chaudes. Le principe étant de creuser un trou de 40cm d'y mettre du fumier frais mouillé et tassé, puis du terreau. Le fumier, en fermentant, apportera de la chaleur durant la nuit, ce qui nous a permis de rapidement lancer nos semis.

Un petit tunnel abrite aussi notre cresson, des salades, des choux...

Nous aménageons une zone compost sous le cerisier.

Nous avons récupéré des baignoires et les avons transformé pour qu'elles accueillent nos lombricompost.

Un compost plus traditionnel en quatre parties. Deux espaces pour le compostage, un pour le tamisage, et un pour des mini toilettes sèches.

Nous tentons de relancer la vie microbienne de la terre avec le fameux purin d'orties, le fumier de la ferme et le paillage... Une bonne semaine de pluie aura copieusement alimenté notre démarche.

Notre grand travail sera désormais la mise en place de la barrière. Les chèvres nous ont déjà visité et fait quelques dégâts et les biches rodent pas bien loin.

 

 

 

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Réapprenons les techniques primitives, sources d'autonomie irremplaçable. Le premier livre de Kim Pasche coécrit avec Bernard Bertrand.